Désobéir en démocratie

Depuis 2019, la désobéissance civile a fait sa place au sein de la palette des moyens d’action politiques employés par les militant·es. L’arrivée du mouvement Extinction Rebellion dans notre pays a largement contribué à la démocratisation de ce moyen de lutte.

C’est un outil politique qui polarise énormément et pourtant il a toute sa place en démocratie, contrairement à ce qu’en disent certaines personnalités politiques.

Il est toutefois intéressant de noter que tant les militant·es que les détracteur·ices de la désobéissance civile, se basent sur la même conception théorique – libérale – élaborée par John Rawls. Il existe pourtant un autre grand courant, plus républicain, développé par Hannah Arendt, qui pourrait teinter d’une toute autre couleur notre manière d’aborder cet instrument militant.

Nous vous laissons en découvrir davantage avec l’interview, à voir sur YouTube ou à écouter sur Spotify ou Apple Podcast.

Interview filmée

Podcasts

Chapitres

  • 00:00 Introduction
  • 00:54 Le sujet de thèse de Clémence
  • 01:16 Le point « transparence »
  • 01:59 Définitions de la désobéissance civile
  • 06:15 La (non) violence
  • 09:31 La justification de la désobéissance civile
  • 10:44 Enjeu des distinctions théoriques
  • 12:41 La moralité de la cause défendue
  • 14:15 Les « 3.5 % » de Chenoweth et XR
  • 20:09 XR et la mobilisation de la science
  • 24:07 Le discours de l’urgence
  • 25:42 La radicalité militante
  • 29:56 Ça dessert la cause ?
  • 32:28 Désobéir, c’est démocratique ?
  • 33:55 Démocratie et urgence
  • 36:06 Questionnement de la loi
  • 37:41 Acceptation de la sanction
  • 39:56 Un mouvement en berne ?